Témoignage sur mon accompagnement en sophrologie prénatale

Lors de ma grossesse, j’ai choisi de faire de la sophrologie afin de pouvoir aborder l’accouchement de façon sereine, ne pas me laisser envahir par la douleur et arriver à être dans le lâcher-prise pour vivre pleinement ce moment. J’ai ainsi bénéficié de neuf séances avec Sylvie Bayol, de Septembre 2013 à Février 2014.

Ces séances m’ont finalement été bénéfiques tout au long de ma grossesse. Je me souviens notamment de la première, au bout de laquelle mon ventre s’était détendu laissant ainsi plus de place à mon bébé. J’ai vécu cette séance ainsi que les suivantes comme un moment privilégié, un temps de soin pour moi et pour mon bébé, un temps où nous étions particulièrement en lien tous les deux. J’ai pu expérimenter avec Sylvie Bayol différentes techniques. Parmi ces techniques, j’ai particulièrement apprécié la sophro-respiration synchronique, le sophro-déplacement du négatif, la sophro d’harmonisation vitale. A la fin de chaque séance, Sylvie m’envoyait par mail un enregistrement afin que je puisse m’entraîner à domicile. J’ai également eu l’occasion d’utiliser certaines techniques spontanément, dans la vie de tous les jours (dans un parc, dans les transports en commun, au travail). J’ai gardé précieusement mon carnet dans lequel Sylvie Bayol me faisait écrire après chaque sophronisation. En le relisant je réalise ce que ces séances m’ont apportées : bien-être, détente et conscience corporelle, visualisation d’images et de souvenirs très positifs que j’ai pu partager avec mon bébé, découverte de l’étendue des ressources présentes en moi.

Le jour de l’accouchement, j’ai essentiellement utilisé la respiration comme nous la pratiquions lors de la sophronisation de base vivantielle. La sophrologie m’a permis de vivre ce moment de façon calme, sereine. Grâce à la respiration, j’ai pu gérer la douleur des contractions et je n’ai finalement pas eu recours à la péridurale. La sophrologie m’a aidée à rester centrée sur mon corps et mes sensations. Accoucher sans péridurale est quelque chose dont je ne me serais jamais crue capable, je suis convaincue que sans la sophrologie je n’aurais pas pu le faire. Encore aujourd’hui, en cas de douleur, me centrer sur ma respiration est devenu comme un réflexe.

 

Toulouse, le 17 Août 2015.

Marie-Estelle L.