Sophrologie et paternité : apologie du regard
Quand l’enfant vient au monde, ce dont il a le plus besoin, c’est d’entrer en relation, c’est d’être accueilli et reconnu pour lui même : à la croisée des regards, dans ce minuscule point de rencontre … entre leurs pupilles, scellé, voici l’instant unique de ce premier regard, de ce premier échange – voici l’instant existentiel plein de valeur où se lit et se lie le lien d’amour père- fille/fils.
En sophrologie au fil des séances, on développe petit à petit la qualité de notre regard intérieur, devenant tel un regard tout neuf capable de laisser la beauté d’une « impression sophronique » se graver sur la pellicule intemporelle de notre rétine.
A la fin de chaque séance de sophrologie, on rouvre les yeux et on s’apprête alors à découvrir le monde environnant dans lequel on vit « comme si c’était la première fois », prêt à dérouler la bobine précieuse de notre magnifique pellicule rétinienne.
« Impressions sophroniques » – Sylvie Bayol – Sophrologue Caycédienne
avec la très belle photo de Philippe CAP, photographe-voyageur