Echec de FIV et sophrologie : vivre cette autre » Maternité intérieure «
Le parcours en » Procréation Médicale assistée » (FIV) est pour chaque femme, chaque couple en attente d’enfant, un chemin toujours très long, fastidieux, semé d’embûches, porteur d’espoir, mais tellement douloureux et tragique lorque l’échec est à vivre au bout du compte. Après un accompagnement souvent très étroit avec les équipes médicales, à l’issue du transfert de l’embryon, la patiente se retrouve brutalement -seule- livrée à ses émotions, à la tristesse, à la déception cruelle ressentie si la grossesse ne survient pas…
Comment alors « rebondir » devant ce vide, ce manque immense, cette finitude d’une aventure osée vers un désir d’enfant irréalisé ou irréalisable?
Vers qui se tourner? Comment traverser « ce deuil invisible » aux yeux de la société?
En tant que sophrologue caycédienne, je voudrais dire à toutes ces femmes blessées « d’être sans enfant » qu’il faut garder espoir et foi en la vie et en soi-même, car elles portent en elles « en gestation », un être profond dont elles ne soupçonnent pas encore l’existence, ni les ressourcess extraordinaires et qui pourrait bien finir par « éclore » avec une pratique de la sophrologie et pourquoi pas leur rendre le sourire.
La pratique de la sophrologie permet d’aller à la découverte de
« cette possible maternité intérieure » : celle d’une naissance à soi-même.
Pour que la sophrologie puisse aider véritablement la personne, il faut qu’il y ait à la base une démarche personnelle, désirée et initiée par la personne elle-même quand elle se sent prête à s’investir dans cette discipline (du temps est nécessaire : cela implique un entrainement régulier pour obtenir une transformation intérieure qui changera le regard extérieur porté sur le deuil intérieur vécu de maternité impossible).
La sophrologie dans un tel contexte d’échec de FIV offre une aide supplémentaire pour « rebondir » dans cette épreuve douloureuse. Elle permet de continuer à vivre malgré tout, ce temps éprouvant de « l’après FIV » , d' »avancer positivement » dans sa vie grâce à des techniques de relaxation dynamique et mentales simples à pratiquer. Cela peut venir également en complément d’un suivi psychologique. La pratique de la sophrologie ouvre « une porte », « une issue » libératrice à ces femmes qui auront addhéré à la Méthode Sophrologie Caycédienne.
Ce qui est important à souligner, c’est qu’avec l’accompagnement d’un sophrologue agréé, ces femmes peuvent être alors en mesure, comme toute autre maman, de « transmettre » d’une façon ou d’une autre, toute cette vie, tout cet amour qu’elles portent en elles : il y a une voie pour chacune d’elle….. à trouver…. pour y parvenir.
Le sophrologue ne travaille pas sur les échecs antérieurs vécus (fausses couches, échec FIV, ) et ne considère pas plus la personne comme une patiente porteuse d’une « maladie » (stérilité), il s’adosse au contraire sur le vécu agréable de la personne, ses valeurs personnelles, ses pulsions de vie, ses sensations corporelles positives (parfois ensevelies sous des traumatismes), ses projets et envies au jour le jour. C’est une véritable pédagogie du positif et du bonheur » à la portée de tout un chacun » !
A toutes ces femmes traversant un deuil de maternité « qui ne se voit pas »
portant en elles cette blessure intérieure
ou vivant au quotidien cette souffrance invisible et indélégable,
la sophrologie est une méthode qui peut leur redonner
LEUR PART DE BONHEUR.
article de Sylvie BAYOL Sophrologue Caycédienne